François Mélenchon ?
498... 499... 500! Et merde.
Maya a tremblé, hier, en apprenant que Le Pen junior avait ses 500 signatures. Ce n’était pas une surprise, bien sûr : le suspense qu’ont entretenu les médias n’était qu’illusoire. Juste bon à vendre du papier et accorder à la fille prodige une tribune - à l’œil. Quand le fric est là, on ne se paie pas le luxe d’avoir une éthique, une morale, une conscience. Brrr…
Pause café. En croquant son carré de chocolat noir, Maya pense à ce qu’elle va mettre dans l’urne. Vote utile, PS ? Vote de cœur, Mélanchon ? Donner sa voie à ce dernier est fichtrement tentant. Mais ça craint. C’est prendre le risque de déposer son bulletin dans une urne pour le coup funéraire – adieu tolérance, démocratie, liberté, solidarité. Pour ce qu’il en reste.
Et ce matin, ces chers médias évoquent la Une du Wall Street Journal. Maya sourit en découvrant le baptême du président candidat : Nicolas Le Pen. Ca y est, les Américains le découvrent. Maya peste :
- La polémique sur la viande halal, le projet de réduire de moitié les immigrés, les propos réactionnaires de son ministre de l’intérieur,… A croire que pour eux les masques tombent. Pourtant, « notre »Nico s’inspire grandement de « leur » Barack pour mener sa campagne façon grand show à l’américaine ! Une chance qu’il soit aussi bon chanteur que son épouse, sinon, il l’aurait déjà joué crooner…
Quel agacement ! Voir ces femmes au bord de l’évanouissement devant le spectacle du président américain est tout bonnement vomitif. Barbie chante, Barbie fait du sport, Barbie danse, Barbie fait campagne… oups !!!