
Bien qu'extrêmement difficile lorsqu'il s'agit de faire un choix, j'ai pourtant rapidement opté pour ce spectacle. Et pour cause, le rôle de la maman est tenu par l'une de mes meilleures amies.
Il était grand temps: dans l'absolu, proches comme nous le sommes, j'aurais dû faire la connaissance de la Pitchoune dès ses premiers jours parmi nous. Mais le temps passe, la neige tombe et les vacances se font attendre... et ma musette de prétextes est loin d'être vide!
Premier contact.

Contre toute attente, rien à signaler. Anita m'avait pourtant dit qu'elle pouvait parfois dépasser le seuil de tolérance en matière de décibels. La Pitchoune m'a regardée longuement pendant que je lui parlais. Pas de caméra, ni d'appareil photo? Alors allons-y gaiement pour les grimaces et les gazouillis pas franchement glamours! J'ignore si son regard traduisait un certain amusement, de la perplexité ou... de la pitié pour cette jeune femme déjantée qui avait mis temps de soin à la faire sourire...
Première leçon.

La bonne idée, à la naissance de la Pitchoune, c'était de faire partager leur bonheur via You Tube, en créant un espace privé auquel seules, les personnes disposant d'un code, pouvaient accéder. C'est quand le nombre de personnes ayant vu "la première tétée" a atteint le chiffre improbable de 148 que des doutes sont apparus. Puis des craintes. Puis une confirmation: le Papa n'avait pas mis l'option "vidéo privée". Oups. Et pour y remédier, apparemment, quand on ne s'y connaît pas, ça prend du temps...
Une question: quel genre de tordu faut-il être pour taper "tétée" sur You Tube???
Un bilan.
Il est tard: 0h24. La maison est calme: seul, le bruit du clavier se fait entendre. Elle dort, la Pitchoune. Elle n'a pratiquement pas pleuré: un ange. Dites, vous faites la même en garçon?