L'amor aux trousses.

Publié le par Lilou

L'amor aux trousses.

Première étape : sortir les stylos. Les classer par catégorie : crayons de papier, bic, stylos feutres, 4 couleurs, stylos plume, stylos en fin de vie mais qui écrivent encore un peu, Stabilo. Faire un tas avec agrafes désossées, gommes cul-de-jatte, trombones écartelés, crayons de papiers éventrés, souris explosées… Sous la tente de Barnum vous attendent les freaks les plus incroyables.
2e étape : enlever les doublons. Soit un bon quart de la trousse.

3e étape : remettre ledit quart de la trousse dans la trousse. Les doublons sont essentiels en cas de panne sèche. Cas particulier, les stylos rouges : quand on passe des heures à corriger, pour éloigner l’ennui, c'est une stratégie que d’en posséder une grande variété. Cela procure un ravissement temporaire, encourageant - ça vaut ce que ça vaut, surtout passé minuit.
4e étape : s’occuper des Gueules Cassées. Corps de stylo sans queue ni tête, bouchons esseulés, mines abandonnées. Benner ce qu'on n'arrive pas à caser.
5e étape : jeter son immonde trousse rose. Énorme, disgracieuse, sale de l’année dernière, mais tellement pratique. La sauver in extremis et la mettre dans la machine à laver.  Elle sentira tellement bon qu’il n’y aura pas à regretter de l'avoir sauvée une année de plus.

Dernière étape : faire la promesse solennelle et traditionnelle de se séparer de la trousse rose l'année prochaine. Question de crédibilité.


À l’heure où tout le monde a les yeux rivés sur un écran, c'est sans doute l’activité de Maya la plus réconfortante, à la veille de la rentrée.
 

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