- C'est terrible comme il fait froid!
Ca ressemble à s'y méprendre à l'une de ces phrases agaçantes, dites pour combler les blancs, les moments de gêne. Ca devrait cacher mais, en fait, ça ne fait que souligner, voire surligner d'un coup d'immonde jaune fluo.
Mon ami M., né sous le soleil, claque des dents. Il faut bien admettre que même si j'adore ma région, ce n'est pas ici qu'on peaufine son bronzage... Comme toujours, je pallie les basses températures - ainsi que le manque de sommeil et l'envie de grignoter - par le remède miracle:
Boisson sacrée par excellence. Dépendante de la caféïne? Indéniablement! Sa délicieuse odeur est toujours bon signe: des amis qui arrivent, une pause pendant le travail avec les filles, une envie de trainer dans les bars et bouquiner... Avouez qu'en matière de dépendance, il y a pire...
- Garçon, s'il vous plaît!
Ce matin, malgré l'heure, c'est plutôt un (double) scotch whisky qu'il me faudrait. Ce cher ami va se marier. Le truc, c'est que j'ignorais jusqu'à l'existence d'une fiancée. Y'a comme une arête coincée dans ma gorge.
Cerise sur le gâteau, je déteste le whisky.